Lu dans la presse
S’il n’en reste qu’un ou plutôt deux, alors Richard Evans et Inaki Vergara seront ceux-là.
Les deux hommes accompagnent Roberto Martinez depuis ses débuts d’entraîneur. Mais les routes d’Evans (52 ans) et de Martinez (47 ans) se sont croisées à l’époque où le Catalan était encore joueur.
"Je lui ai fait passer sa visite médicale en 2003 à Swansea", se souvient le Gallois. À l’époque, celui qui se définit comme "un tard à maturer" et qui, selon ses mots, était à 18 ans "encore un sac d’os" a déjà sa carrière de joueur derrière lui. Elle l’a mené à Cardiff, Weymouth, Newport, Bristol, Exeter et Yeovil, où il a raccroché à seulement 27 ans à cause d’une grave blessure et parce que "sortir du monde pro en menant des études de front était mieux" pour lui.
Diplômé en sciences du sport et en physiothérapie, ce fils d’international (son père, Brian, compte sept sélections) a tout de suite été charmé par Martinez.
"Après sa visite médicale, je suis rentré chez moi et j’ai dit à ma femme que je n’avais jamais rencontré quelqu’un comme lui dans le foot. C’est fantastique de l’accompagner, d’être passé de la D3 à la scène internationale. Et c’est aussi un honneur d’être un Gallois qui travaille pour la Belgique."
Ce qui lui a pourtant valu une drôle d’arrivée dans le groupe juste après l’Euro et la fameuse élimination en quarts contre Gareth Bale et les siens.
"Je me souviens avoir sauté de joie chez moi après ce match car j’étais certain que la Belgique allait gagner vu sa qualité. Et, trois mois plus tard, je me souviens de ma première rencontre avec Thibaut Courtois. La première chose qu’il m’a demandée, c’est d’où je venais. J’étais là à me dire, non, je ne peux pas lui dire que je suis gallois. Et il me répond ‘p… de m… le pays de Galles’. Et ensuite il me demande d’où au pays de Galles. Et je me suis encore dit non, je ne peux pas lui dire que je viens de Swansea, qui avait fait souffrir Chelsea… Mais je lui ai dit et là encore ‘p… de m… Swansea’. Mais on a une super relation et j’étais très bien accepté, même si je suis gallois (rires)."